Oui, un manager, c’est un leader. c’est une personne qui est là pour vous guider, pour amener d’un point A à un point B dans les meilleures conditions possibles. Pour cela, il doit user de toutes les compétences dont il est pourvu. On ne parle pas de manager despotique (c’est fini ça normalement) mais bien d’un manager/leader bienveillant sur qui on va pouvoir se reposer. Quelqu’un qui attire l’équipe que ce soit par son charisme ou ses actions. En bref, quelqu’un sous les ordres de qui vous aurez plaisir à travailler.
Je ne vais pas reparler du chef de projet ou project Manager (vous le voyez le côté manager ? ) mais oui, le chef de projet a un rôle managérial même si ce n’est pas sa fonction première. On en a déjà parlé, il est le conducteur du bus, c’est lui qui guide les gens, et pour ça, il doit être organisé. Un manager organisé est un manager qui voit le bout du tunnel, il connait la fin du livre et ça qui fait la différence.
Je suis navrée de le dire, mais partir de l’idée qu’une équipe est payée pour faire le travail c’est contre productif. Il vous faut tenir la main des gens avec qui vous travaillez. Alors, non, ça ne veut pas dire que vous devez tout faire à leur place, mais connaître leurs sentiments vis-à-vis d’une situation, c’est déjà un bon début ! Il vous faut comprendre que la personne en face de vous est un être humain pas toujours bien réveillé, pas toujours de bonne humeur et pas toujours disponible.
Un collègue chef de projet m’a dit un jour : »un chef de projet a besoin de deux choses pour faire son job : un sourire et un paquet de m&m’s. Si le sourire marche pas, sort les m&m’s ! ».
L’empathie c’est exactement ça. Trouver quelque chose qui fera plaisir pour compenser la mauvaise nouvelle/le travail que vous avez à donner. C’est ça qui fera qu’on aura envie de travailler avec vous/pour vous et qu’on sera prêt à s’investir pour votre projet.
Un manager qui n’est pas motivé n’amènera pas ses équipes bien loin. Si une personne doit être au taquet, c’est bien le manager. C’est aussi à lui de motiver ses équipes qui peuvent se décourager très vite. Dites vous bien que dans un projet / dans l’objectif que vous souhaitez atteindre, peu de gens voient la finalité. C’est difficile d’être en début et/ou en bout de chaine parce qu’on a la sensation d’être un simple exécutif, un pion. Et si toute l’équipe se démotive, c’est la fin. Tout simplement.
Vous ne pouvez pas arriver sur vos grands chevaux et demander pourquoi ce n’est pas (encore) fini. Non non et non. Vous devez suivre les choses pour garder le cap. Vous êtes le leader, c’est vous le conducteur. Si vous quittez le bus, personne ne conduira à votre place et vous finirez tous dans le fossé. Alors oui, c’est du temps, c’est compliqué de tout suivre, mais certains le font, pourquoi pas vous ?
Il existe des méthodes simples, comme une board Trello, qui permettent de suivre les choses sans aller voir chaque membre de l’équipe pour faire le point (quoi que souvent, c’est plus conseillé). Il suffit de s’organiser et hop, tout roule parfaitement.
C’est idiot à dire, mais sans confiance vous n’avancerez pas. Je sais qu’en entreprise, on ne travaille pas toujours avec les personnes qu’on voudrait, mais dites vous qu’avec la confiance, le suivi, l’empathie et la motivation, vous pouvez mener à bien ce que vous avez entrepris. Il suffit de lâcher la bride à votre équipe, même un tout petit peu. Vous verrez, la différence est notable.
Vous êtes le manager, vous êtes responsables de toutes les personnes qui sont en dessous. Vous ne pouvez pas vous placer contre eux et les lyncher sur la place publique. Si vous ne les protégez pas, si vous les jetez nus dans le monde, ne soyez pas étonné qu’ils s’enfuient. Vous êtes le bouclier et il faut prendre son courage à deux mains et se rebeller pour ses équipes. Rien ne vous empêche de leur demander de mieux faire en privé, mais en publique, vous devez être tous unis. Je sais que ce n’est pas facile. On a peur, on est pas toujours légitime mais jamais la faute ne doit tomber sur un membre de l’équipe. Vous êtes le manager. C’est votre responsabilité de vérifier que tout est bon. En dessous, vous pouvez avoir le chef de projet qui va effectuer un premier check, mais comme dirait mon papa, « on n’est jamais mieux servi que par soi même ».
Votre responsabilité, votre travail, votre réussite/échec.
Dernier point, un manager se doit de récompenser ses équipes. Il y a une infinité de types de récompenses qui sont données en fonction du manager. Il n’y a pas un bon type de récompense ou un mauvais type. Le tout, c’est qu’il y ai une récompense.
Il ne suffit pas de dire merci et de récolter toute la gloire, il faut diviser cette gloire, faire profiter l’équipe. C’est toujours gratifiant de recevoir quelque chose en échange de ses efforts. Alors non, on est pas obligé de faire un cadeau à chaque fois, mais un geste, une ovation, un mémo de félicitation envoyé à toute la boite, ça fait plaisir.
C’est être reconnu à sa juste valeur, et voir que son travail et ses efforts ne sont pas passés inaperçus. Et aussi humble et modeste qu’on puisse être, on a quand même ce sourire qui veut tout dire quand on nous félicite.
Vous pouvez vous amuser à faire un petit test pour savoir quel genre de manager vous êtes . Quelque soit le résultat, il faut bien garder en tête qu’un bon manager s’adapte et s’améliore à chaque fois. Le tout c’est de bien doser les commandements pour rendre l’équipe la plus efficace possible.
Vous verrez, avec le temps et beaucoup d’amour, ça vient tout seul <3
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